Ce premier projet s’est ensuite affiné avec un réenregistrement du musicien puis avec la dernière touche : trouver la voix de narration finale. Après plusieurs idées avortées, j’ai d’abord imaginé une note féminine pour apporter plus de conviction et plus de force. Puis, je me suis dit qu’une voix jeune et enfantine serait également un parfait support du triste constat et de la sentence annoncée comme si la naïveté de l’enfance s’effaçait brutalement devant l’immensité du gâchis, donnant encore plus de force au message. Je n’eus pas à aller chercher trop loin. Ma fille Jade se prêta au jeu et après deux prises (de son, pas des truites), on s’est dit que l’on avait ce qu’on souhaitait.